À l’école secondaire publique Omer-Deslauriers, nous nous engageons ensemble à offrir un milieu sain et sécuritaire pour TOUS. Nous voulons que chaque personne soit traitée et agisse avec civisme, dans un souci d’égalité et de respect des différences.
TOUT comportement d’intimidation, de violence ou de cyberintimidation – en personne, dans le transport scolaire ou par l’intermédiaire des réseaux sociaux est INACCEPTABLE.
Pour y arriver, nous nous engageons à outiller et encourager chaque individu (intervenants et élèves) au prise avec une situation d’intimidation, de violence ou de cyberintimidation, à OSER PARLER.
À l’école secondaire publique De La Salle…
TOUTE inquiétude et TOUT comportement d’intimidation, de violence ou de cyberintimidation doivent nous être signalé dans les plus brefs délai. Soyez assurés que les signalements sont traités de manière confidentielle et en respectant l’anonymat de la personne qui dénonce un comportement d’intimidation, de violence ou de cyberintimidation.
Le respect pour tous demeure la priorité et tous les gestes d’intimidation et de cyberintimidation doivent faire l’objet de suivis rigoureux. L’intimidation peut avoir des conséquences sérieuses pour les élèves concernés, leurs familles, leurs camarades et leur communauté. Chaque incident sera traité individuellement, en tenant compte des facteurs atténuants, des facteurs particuliers et des antécédents de l’élève. Ce document appuie la mise en oeuvre des consignes de la NPP 144 du ministère de l’Éducation de l’Ontario ainsi que la directive administrative ADE-09-DA04.
«L’intimidation, y compris la cyberintimidation, peut être intentionnelle ou non intentionnelle, directe ou indirecte, et peut s’exprimer de plusieurs façons : de manière physique, de manière verbale et de manière sociale, aussi appelée relationnelle ou encore par la destruction du bien d’autrui.
L’intimidation, notamment la cyberintimidation :
(Source NPP 144)
Exemples de cyberintimidation :
Facteurs atténuants:
Autres facteurs à considérer : l’âge, les antécédents, le profil (étude du DSO, PEI, évaluation, contexte social, démographique et perceptuel et toutes autres informations pertinentes afin d’avoir un portrait de l’élève).
La violence est une manifestation de force, de forme verbale, écrite, physique, psychologique ou sexuelle, exercée intentionnellement contre une personne, ayant pour effet d’engendrer des sentiments de détresse, de la léser, de la blesser ou d’opprimer en s’attaquant à son intégrité ou à son bien-être psychologique ou physique, à ses droits ou à ses biens.
Les types d’intimidation et de cyberintimidation se caractérisant par des interactions malsaines pouvant s’exprimer de diverses manières :
Dans le cadre d’une approche globale, la direction d’école voit à ce que ce plan pour contrer l’intimidation soit appliqué quotidiennement et rigoureusement afin d’assurer que l’école soit sécuritaire, inclusive et tolérante, en s’assurant de :
Afin d’assurer des comportements sécuritaires, inclusifs et tolérants, la dénonciation de tout geste fera l’objet d’une enquête.
Les interventions possibles auprès de l’élève ayant subi, ayant témoigné et ayant commis un geste d’intimidation :
Si le problème persiste malgré les actions éducatives, on doit recourir à une intervention plus intensive.
Les stratégies d’intervention privilégiées afin d’éviter que la situation se poursuive ou se reproduise :
* Outre que s’adresser à un adulte de confiance, les confidences ou la dénonciation d’actes d’intimidation peuvent se faire auprès d’un autre élève, un groupe de pairs.
1. L’intervenant :
2. Référence à la direction :
3. Suite à la réception d’une plainte, la direction ou la direction adjointe prend la responsabilité de l’enquête et assume le dossier. Une entrevue sera menée auprès :
4. Il faut obligatoirement informer le parent d’un élève de moins de 18 ans accusé d’intimidation ou d’un élève de moins de 18 ans qui subit de l’intimidation.
5. Suite à l’enquête, lorsque la direction est en mesure de confirmer qu’il y a eu intimidation, l’une ou plusieurs mesures qui tiennent compte de la discipline progressive sera ou seront appliquée/es :
Après avoir mené une enquête sur les allégations, la décision d’une suspension relève de la direction de l’école. Celle-ci sera harmonisée au Règlement de l’Ontario 440/20, (fin aux suspensions discrétionnaires d’élèves de la maternelle à la 3e année) et en vertu de la Loi sur l’éducation.
La décision disciplinaire doit prendre en considération les antécédents et les facteurs atténuants (fréquence, situation familiale, maturité de l’élève, etc.).
6. Un accompagnement rigoureux (suivi selon le plan de protection des victimes) est mis en place pour l’élève ayant fait l’objet d’intimidation, pour l’élève ayant été accusé d’intimidation et pour toutes autres personnes impliquées.
7. Des mesures de soutien sont offertes aux personnes ayant été impliquées aux gestes d’intimidation pour assurer un milieu sécuritaire et tolérant qui prône les relations saines et le respect de tous pour un climat scolaire positif et bienveillant.
Mesures de soutien possibles
Il est essentiel de reconnaître que dans une dynamique d’intimidation, il y a trois groupes impliqués et les interventions doivent être ciblées. C’est-à-dire : L’élève qui subit doit apprendre à ne pas avoir peur, l’élève qui commet doit apprendre à réaliser l’ampleur des gestes et l’élève qui témoigne doit apprendre à dénoncer sans avoir peur d’être une prochaine victime.
Les victimes doivent se sentir appuyées et en sécurité sans avoir peur d’être victime à nouveau, celles-ci doivent être clairement informées qu’un suivi a eu lieu tout en respectant la confidentialité de tous. Les victimes et leurs parents/tuteurs doivent avoir l’assurance que l’école a pris les actions nécessaires face aux gestes.
Avis aux parents/tuteurs : « En cas d’incident grave, la directrice ou le directeur d’école doit informer les parents des élèves concernés, sauf en de rares exceptions, et doit inviter les parents à discuter de mesures de soutien pour leur enfant.»
(Source NPP 144)
Les membres du personnel reçoivent la formation et les ressources nécessaires (voir section B de cette page plus bas) pour la mise en oeuvre du plan de prévention de l’intimidation et de la cyberintimidation, car comprendre c’est mieux intervenir. L’appui du Conseil, afin d’offrir de la formation comprend :
L’école déterminera l’efficacité des procédures de prévention et d’intervention en matière d’intimidation et de cyberintimidation. Ce processus comprend des indicateurs du rendement permettant de surveiller, d’examiner et d’évaluer l’efficacité de ce plan pour contrer l’intimidation.
Un comité de révision utilisera les données probantes de sa communauté scolaire afin d’y apporter des ajustements au besoin.
Comité de révision du plan de prévention de l’intimidation devrait inclure :
Si vous pensez qu’un élève subit, témoigne ou commet un geste d’intimidation :
Un comportement d’intimidation peut se manifester chez des jeunes provenant de tous les milieux, de tous les âges. Garçons et filles peuvent se livrer à des actes d’intimidation. Il est ¡important de reconnaître les signes si vous voulez agir. Un enfant peut également passer du rôle de victime à celui d’agresseur.
Si vous apprenez que votre enfant fait de l’intimidation, vous devez lui démontrer qu’il peut compter sur votre soutien tout en lui faisant comprendre la gravité de ses actes :
Si vous apprenez que votre enfant fait de la cyberintimidation :
En tout temps, un parent peut contacter la direction de l’école pour signaler un événement, que son enfant soit impliqué ou non.
S’il se confie pour vous le signaler, il est important de lui dire qu’il a un grand rôle à jouer et qu’il peut agir pour aider les victimes.
Écoutez attentivement votre enfant et conseillez-le sur les comportements à adopter :
Conseillez-le sur les comportements à adopter quand il est témoin de cyberintimidation:
En tout temps, un parent peut contacter la direction de l’école pour signaler un événement, que son enfant soit impliqué ou non.
Adapté par Isabelle Dagneau, coordonnatrice aux services éducatifs de la CSHC, à partir du document provisoire développé par l’équipe du Plan d’action pour prévenir et traiter la violence à l’école et adapté par Marie-Josée Talbot, agente de soutien régional à la direction régionale de I’Estrie (MELS 2012)
Une victime d’intimidation ne présentera pas nécessairement de blessures physiques. Pour pouvoir agir, vous devez rester attentif et à l’écoute de votre enfant afin de reconnaître les signes d’intimidation.
Ces signes peuvent également se retrouver chez des élèves victimes d’autres formes de violence, par exemple l’homophobie ou Id discrimination raciale
Si vous apprenez que votre enfant est victime d’intimidation :
En tout temps, vous pouvez communiquer avec la direction de l’école pour signaler un événement, que votre enfant soit impliqué ou non.
Avec l’augmentation de l’usage du téléphone cellulaire et la facilité d’accès à internet, bien souvent, l’intimidation a lieu dans l’espace virtuel. Vous devez quand même agir pour aider à enrayer la situation.
Si vous jugez que la sécurité de votre enfant est menacé ou qu’il est victime d’un acte criminel (harcèlement, agression sexuelle, menaces, extorsion, etc.), n’hésitez pas et contactez la police. C’est un recours qui vous appartient, peu importe les interventions de l’école pour contrer l’intimidation.
Adapté par Isabelle Dagneau, coordonnatrice aux services éducatifs de la CSHC, à partir du document provisoire développé par l’équipe du Plan d’action pour prévenir et traiter la violence à l’école et adapté par Marie-Josée Talbot, agente de soutien régional à la direction régionale de I’Estrie (MELS 2012)